Les inhibiteurs chimiques de la protéine p91 du baculovirus Orgyia pseudotsugata peuvent entraver sa fonction par le biais de diverses interactions moléculaires et de mécanismes qui perturbent le cycle de réplication virale. La chlorpromazine, par exemple, peut modifier l'environnement redox cellulaire. L'état d'oxydoréduction étant un facteur crucial pour la fonction de nombreuses protéines virales, cette altération peut inhiber l'activité de la protéine p91 en déstabilisant son intégrité structurelle ou fonctionnelle. La Proflavine et l'Acriflavine, deux agents d'intercalation de l'ADN, peuvent se lier de manière non spécifique à l'ADN et interférer avec l'activité de liaison à l'ADN de la p91, qui est nécessaire pour que la protéine exerce sa fonction dans les processus de réplication et de transcription virales. Cette liaison entrave non seulement l'interaction physique entre la p91 et l'ADN viral, mais bloque aussi potentiellement l'accès de la protéine aux régions essentielles de l'ADN nécessaires à l'expression des gènes viraux.
D'autres inhibiteurs comme la rifampicine, l'aphidicoline et l'étoposide ciblent la réplication de l'ADN ou la machinerie de transcription. Si p91 présente une activité de type ARN polymérase ou est impliquée dans la réplication de l'ADN, la rifampicine peut inhiber cette fonction en se liant aux motifs enzymatiques, qui sont très conservés parmi les différentes polymérases. L'aphidicoline, un inhibiteur spécifique de l'ADN polymérase, peut inhiber p91 en entravant le mécanisme de réplication de l'ADN dans lequel p91 peut être impliqué, bloquant ainsi la propagation virale. L'étoposide, un inhibiteur de la topoisomérase II, peut inhiber la p91 en empêchant la résolution des super bobines d'ADN qui sont nécessaires à la transcription et à la réplication, processus dont la p91 a besoin pour fonctionner correctement. De même, la camptothécine et la mitoxantrone, en inhibant la topoisomérase I et en s'intercalant dans l'ADN, respectivement, peuvent empêcher les transactions essentielles de l'ADN sur lesquelles p91 s'appuie. La Daunorubicine, en s'intercalant dans l'ADN et en inhibant la topoisomérase II, peut également inhiber les activités de traitement de p91. L'actinomycine D, qui se lie aux complexes d'initiation de la transcription, peut inhiber p91 en bloquant sa liaison à l'ADN ou son activité transcriptionnelle. Enfin, le triptolide et la novobiocine, en inhibant respectivement les facteurs de transcription et l'ADN gyrase, peuvent inhiber les rôles de régulation transcriptionnelle et de maintien de la topologie de l'ADN que p91 peut jouer dans le cycle de vie viral.
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