La classe chimique des inhibiteurs OR4M1 comprend une variété de petites molécules qui peuvent interagir avec le récepteur OR4M1 pour moduler son activité. Cette interaction peut se produire par le biais de plusieurs mécanismes tels que l'inhibition compétitive, où l'inhibiteur se lie directement au site de liaison du ligand; l'inhibition non compétitive, où la liaison se produit sur un site différent provoquant un changement de conformation du récepteur; ou l'agonisme inverse, où l'inhibiteur induit un état qui diminue l'activité basale du récepteur. La diversité structurelle de ces inhibiteurs, qui vont de peptides comme l'acétate de nafaréline à des molécules organiques complexes comme la clozapine, reflète leur capacité à s'engager dans différentes parties du récepteur. Chaque inhibiteur a un mode d'action unique, mais tous ont pour objectif commun d'altérer les voies de signalisation médiées par OR4M1, qui joue un rôle dans le métabolisme du glucose.
Les produits chimiques de cette classe peuvent altérer la fonction normale d'OR4M1, qui agit comme un récepteur de l'hormone asprosine. En inhibant ce récepteur, les produits chimiques peuvent modifier les événements de signalisation en aval qui conduisent normalement à la libération de glucose par les hépatocytes. Les stratégies d'inhibition spécifiques de ces composés sont adaptées à la topographie unique et à la dynamique fonctionnelle d'OR4M1. Par exemple, les inhibiteurs compétitifs comme le kétoconazole peuvent empêcher directement l'asprosine de se lier, tandis que les inhibiteurs allostériques comme la chlorpromazine peuvent modifier la réponse du récepteur à l'asprosine sans bloquer le site de liaison du ligand. Grâce à ces différentes approches, les inhibiteurs de OR4M1 peuvent exercer leurs effets sur l'activité du récepteur et, par conséquent, sur les processus physiologiques qu'il régule.