Les inhibiteurs de Gap 1 présentent une variété de mécanismes pour cibler spécifiquement des voies ou des molécules, modulant ainsi la protéine Gap 1. Les inhibiteurs de MEK tels que PD98059, U0126 et Trametinib agissent en inhibant les enzymes MEK1/2, ce qui entraîne une réduction de la phosphorylation de l'ERK. Cela diminue la voie Ras-MAPK, affectant ainsi l'activation dépendante de Ras et la stabilisation de Gap 1. Plus précisément, le trametinib exerce son effet par liaison covalente avec MEK1/2, ce qui entraîne une inactivation prolongée de la voie et de Gap 1. D'autre part, les inhibiteurs de PI3K tels que LY294002, Wortmannin, ZSTK474 et GDC-0941 inhibent l'axe PI3K-Akt-mTOR. Le LY294002 et la Wortmannine diminuent la phosphorylation de l'Akt, ce qui entraîne une diminution de la stabilité de la Gap 1, tandis que le ZSTK474 et le GDC-0941 offrent respectivement une inhibition plus large et plus spécifique, ce qui entraîne une modulation plus profonde de la Gap 1.
Les inhibiteurs de mTOR tels que la rapamycine et l'évérolimus agissent en se liant à FKBP12, qui inhibe alors mTORC1. Il en résulte une diminution de la traduction et de la stabilité des protéines, ce qui affecte l'activité de Gap 1. L'évérolimus permet une inhibition plus spécifique de mTORC1, exerçant ainsi un impact plus fort sur Gap 1. D'autres inhibiteurs comme SB203580 et SP600125 ciblent p38 MAPK et JNK, perturbant les voies MAPK alternatives qui peuvent interagir avec la voie Ras-MAPK et l'activation AP-1. Ces inhibiteurs réduisent donc l'activité et l'expression de Gap 1. Enfin, le 2-DG sert à inhiber la glycolyse, limitant la disponibilité des métabolites critiques nécessaires à la fonction de la protéine Gap 1, constituant ainsi une autre voie de modulation de Gap 1.